Chapitre 5
Il était environ 8 heures lorsque j'ai entendu le taxi. Je suis vite sorti accueillir maman qui m'a enlacé tendrement.
Evidemment la première chose que nous avons fait en rentrant, c'était de s'assoir et de discuter. J'ai bu chaque paroles qui sortaient de la bouche de maman. Elle m'a même ramené un livre sur la nectarologie. Quant à moi j'ai eu le plaisir de lui annoncer que j'avais postulé à l'hôpital et que j'avais été retenu. Maman m'a félicité et m'a dit qu'elle voulait aller planter les vignes qu'elle avait ramené, mais qu'elle voulait d'abord prendre une douche. J'ai souri.
Pendant que je me mettais à la lecture de la nectarologie, j'ai entendu maman crier.
La salle de bain avait un peu changé pendant l'absence de maman. je ne supportais plus de prendre une douche avec de l'eau à moitié chaude, qui fuyait tous les quatre matins et je ne voulais surtout plus voir maman avec une clé à molette par dessus le marché !
Une fleur parmi les fleurs...
Maman avait fini de préparer le repas comme à son habitude et me demanda des nouvelles de Maï. Je lui ai dit que tout allait bien entre nous et que justement elle devait passer le soir même.
Maï et moi étions confortablement installés sur mon lit, nous rêvions de notre vie future, ensemble. Et surtout nous avions pris une grande décision.
Pendant le repas, j'ai annoncé à maman que Maï et moi envisagions de nous marier. Maman était ravie. Elle avait toujours apprécié Maï. Et pendant tout le repas, elle n'a pas arrrêté de nous questionner sur des détails auxquels nous-même n'avons pas pensé. Ce qui était sûr c'est que le mariage aurait lieu au printemps et que Maï viendrait s'installer à la maison. En effet, elle savait depuis bien longtemps que maman était très importante pour moi et que je ne la quitterai pas.
Maï était restée dormir à la maison. Je me sentais heureux, comblé et amoureux.
L'hiver était arrivé et avait déposé son grand manteau blanc sur la ville.
Maman était la fée du logis, nettoyer, faire les lits, la cuisine, réparer ce qui en besoin, bref j'avoue ; je ne faisais pas grand chose et je me reposais beoucoup sur elle.
Il était tant que ça change ! Je ne m'étais pas lancé dans de la grande cuisine, mais j'avais préparé une salade d'automne avec les bons légumes du potager.
Je ne sais pas si c'était pour me faire plaisir, mais en tout cas maman l'avait trouvé excellente.
Dans la soirée, la chaine Hi-Fi a rendu l'âme. J'ai voulu la réparer... grosse erreur ! Du coup pour les réparations électriques, la prochaine fois je m'abstiendrai...
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, j'avais aussi mis le feu. Maman est arrivée en courant. Elle m'a sermonné plus par peur que par colère, mais elle m'a très fortement déconseillé de vouloir réparer la chaîne hi-fi tant que je n'aurai pas acquis certaines connaissances. Après cette mésaventure et une bonne douche, nous sommes partis rejoindre Morphée.
Les trois ceps de vignes ramenés de Champs-les-Sims avaient poussés, provoquant la fierté de maman.
Mais une fois l'entretien du jardin effectué, il ne restait pas grand chose à faire, à part un bonhomme de neige...
Ce jour-là, j'avais eu une augmentation ainsi qu'une promotion, j'aurai dû étre content mais ça ne m'avait fait ni chaud ni froid. Non vraiment quelque chose ne tournait pas rond. Je ne savais pas ce que c'était et cela m'ennuyait très fortement.